dimanche 4 septembre 2016

Independence Day et Independence Day : Resurgence


Le pitch ? Des extraterrestres envahissent la Terre conjuguant leurs attaques au quatre coins du globe pour exterminer l'humanité. C'était sans compter sur de vaillants héros patriotes...

Si "Independence Day", sorti en 1996, s'annonçait comme un énième film d'extraterrestres attaquant la Terre, il a, à l'époque, conquit un public large : gamins âgés d'une dizaine d'années, trentenaires baignés par les films d'action à grand spectacle, sans oublier les parents d'adolescents qui, sous couvert d'emmener leur progéniture au cinéma, ont bien apprécié la séance !

Cliché à souhait, ce long métrage tient ses promesses. On y voit un clin d'oeil à la Guerre des Mondes (H.G Wells, 1898) avec la peur pour une grande nation d'être envahie par plus fort qu'elle.
Si le scénario est prévisible à souhait (on connaît la fin avant même de se rendre dans un salle obscure !), le spectateur n'est pas en reste devant les designs aboutis des vaisseaux et armures des envahisseurs. Les SFX, explosions, apparitions des extraterrestres, le jeu des acteurs et l'ambiance générale (un peu de pathos, de l'action, de l'amour, sans oublier le labrador qui s'en sort !) font leur job et avaient à l'époque scotchés le public.

Le second opus, "Independence Day : Resurgence", était très attendu 20 ans après la sortie de ce qu'on peut qualifier de blockbuster.
Renouant avec le premier volet, le film met en scène les mêmes envahisseurs, plus déterminés, plus impressionnants et plus nombreux que jamais.
Les enfants des héros de jadis forment le nouvel espoir de l'humanité. Cependant les vétérans de 1996 ne sont pas en reste. Une alliance se forme entre générations afin d'éradiquer définitivement la menace extraterrestre, à moins que...

Le casting permet aux spectateurs de retrouver les acteurs et personnages présents dans le premier opus (Jeff Goldblum, Bill Pullman, Vivica A. Fox...), excepté Will Smith qui interprétait le Capitaine Steven Hiller. 

Malgré quelques incohérences (la stripteaseuse devenue médecin et titulaire d'un poste à responsabilité au sein d'un hôpital devait être sacrément motivée pour booster ainsi sa arrière professionnelle !!!) on prend plaisir à renouer avec une équipe alliant humour (les protagonistes Julius et David Levinson), amour (le couple Patricia Withmore/Jake Morrison mais également l'attachant couple formé par le Dr Brackish Okun et son compagnon) et action.

Malgré un scénario prévisible, truffé de clichés et de pirouettes scénaristiques cousues de fil blanc, le film remplit le contrat, offrant un divertissement qui prend des allures de fans service et répond ainsi aux attentes !

La recette du succès des deux opus ? Une fierté américaine pleinement assumée, du patriotisme à outrance, la symbolique du jour de l'indépendance, l'alliance de héros blancs et blacks....
On y trouve l'aboutissement d'une idéologie : la parfaite union des différentes nations et ethnies face à un ennemi commun. Les films véhiculent le message positif d'une humanité unie face à l'adversité extraterrestre.
L'annonce imminente de la fin du monde met un terme à des clivages mais égalements aux conflits : plus d'inégalité entre gay et hétéros, redneck et citadins, stripteaseuses et personnalités haut placées... Des "saigneurs" de guerre à l'accent à couper à la machette font amende honorable et rachètent les erreurs du passé.
L'envahisseur bien loin d'anéantir toute vie sur terre, rassemble et unifie l'humanité.

Vous en redemandez ? Cela tombe bien car Roland Emmerich annonce un troisième volet. Voici ce qu'il en dit : "Le prochain film sera un voyage intergalactique. Cela se passera sans doute un an ou deux après, pas 20 ans après. Je veux maintenir ce groupe de personnages, spécialement les plus jeunes, et Jeff Goldblum ainsi que Brent Spiner en feront partie. Ce sera fun de garder ce groupe réuni. Est-ce que je vais vraiment le réaliser ? Oh oui. Je ne laisserais jamais, jamais quelqu’un d’autre le faire".

Lady Fae et Lord Kavern

3 commentaires:

  1. Le premier reste un monument aux navets de la sf américaine... je l'avais trouvé navrant de patriotisme crétin à sa sortie, j'ai très peur pour le second... et le pire, c'est qu'on ne peut pas s'empêcher de le regarder en se demandant : mais jusqu'où la c...rie américaine peut-elle les amener ??

    RépondreSupprimer
  2. La recette prend bien ! On en redemande une part ! Ça explose de partout, c'est cliché mais ça fonctionne !

    RépondreSupprimer
  3. déçu pas le second .aucune surprise,aucune originalité on prend les memes et on recommence....

    RépondreSupprimer