vendredi 2 novembre 2018

Compétition internationale de courts-métrages Utopiales 2018 Session 4

Athina et Lord Kavern ont assisté à la quatrième session des courts-métrages en compétition aux Utopiales 2018.

Keep that dream burning, de Rainer Kohlberger (Autriche/Allemagne)

Un court métrage à l'esthétique extrêmement particulière, qui hypnotise totalement ou insupporte rapidement. 

Un court-métrage cryptique mais évocateur, monté presque comme un clip électro. Une fable visuelle et sonore à la fois apaisante par moment et autrement stimulante dans lequel chacun verra ce qu'il voudra.

RFLKTR, de Matt Turner (États-Unis) 

Un huis clos sur une planète désertique qui laisse sur sa soif... on dirait malheureusement le trailer d'un film SF cherchant à être produit.





Sog, de Jonatan Schwenk (Allemagne) 

Des poissons particulièrement bruyants et envahissants tapent sur les nerfs des représentants d'une espèce primaire, qui décident donc de s'en débarrasser. Curieux, décalé, pas vraiment transcendant, mais porteur d'une plaisante originalité. 

Un petit film d'animation poétique et drôle, sur la relation à l'autre.



The last well, de Filip Filkovic (Croatie/France) 

Une belle surprise que cette œuvre qui parvient à instaurer rapidement une ambiance particulière et une tension palpable malgré un style essentiellement minimaliste, brut et épuré. Un excellent jeu des acteurs qui sert un propos dont le réalisme, rappelé en fin de film, questionne. 

Un film survivaliste simple et efficace. La mise en scène est bien menée et les acteurs sont convaincants.


The mandalas of the inexplicable reveries of Daemonboy, de Sujay Narayan (Grande Bretagne) 

Un court-métrage jouant intelligemment sur un registre rythmique afin de rappeler la pulsation de l'univers. Une belle idée, qui aurait toutefois mérité d'être approfondie. 

Un petit film d'animation monté comme une fable visuelle poétique et kaleidoscopique. Un moment plaisant d'animation.


Paleonaut, d'Éric McEver (Japon) 

Une très jolie fable sur l’histoire touchante d'un amour naissant et impossible entre deux personnages amenés à être séparés par le Temps. Visuellement très épuré et tout en pudeur. 

Un récit intelligent, sur notre capacité à voyager dans notre passé et à laisser notre trace dans le temps. Un film avec une mise en scène efficace, des acteurs convaincants et aux différents niveaux d'interprétation. Une réussite.

World of tomorrow 2, de Don Hertzfeldt (États-Unis) 

Un sacré défi que de conserver une cohérence ainsi que l'intérêt du spectateur pour ce court métrage qui réalise une certaine prouesse stylistique et scientifique, non sans humour. Quelques longueurs inutiles toutefois. 

Un film d'animation WTF sur des visiteurs du futur. Ou comment nos Moi ou consciences clônées dans le futur viendront rendre visite aux enfants que nous étions... engendrant toutes sortes de paradoxes. Très malin et d'une fraîcheur enfantine.

Athina et Lord Kavern

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