dimanche 4 novembre 2018

Office Uprising, de Lin Oeding


Office Uprising est film qui commence comme une fable douce-amère de l'esprit d'entreprise et de la productivité et qui vire, passé les trente premières minutes de calme, à un film de Survival Horror délirant, gore et vraiment drôle, sous boisson énergisante.
Un film tourné par un réalisateur plus connu en tant que cascadeur sur des super-productions mais qui signe ici un film égayant, violent et décalé où toutes les cascades sont à tomber... littéralement ! Dans le film, se mêlent des clins d'oeils à la culture Geek, des punchlines connues qui tombent à pic, une critique de l'Amérique, de son marché et son attrait pour les armes, de son racisme et enfin de sa culture d'entreprise effroyable et comptable.
Entre Shaun of the Dead, Big Bang Theory et la série The Office, le film est un énorme succès, un sans faute drôle, rythmé, raffraichissant qui n'en oublie pas certains messages.

Lord Kavern


Ce long métrage en compétition est incontestablement le plus loufoque et barré des films proposés, et a d'ailleurs été présenté comme tel juste avant la projection. 
Complètement jouissif pour tous ceux qui ont au moins une fois rêvé de se débarrasser en toute impunité de leurs collègues d'open space ou d'un boss un peu trop branché team-building et séminaires de motivation. 
Office Uprising démarre sur une critique cynique du management à l'américaine et de ses incohérences et dérives qui donne le ton du film, avant de passer dans le registre de la comédie "zombie" dans un style qui réjouit les fans de "Shaun of the dead" ou encore "Bienvenue à Zombie Land". 
Le tout a l'intérêt d'être transposé dans un cadre original, une entreprise d'armes, ce qui est propice à un humour suscité par un comique de situation dans lesquels les fans s'identifient aisément (relations entre collègues, etc) et de multiples références à d'autres œuvres. Office Uprising est un vrai régal, rafraîchissant, divertissant, sans temps mort, servi par un casting hyper investi qui semble prendre son pied à participer à ce délire général. 

Athina 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire