Depuis l'effondrement de la Terre et de son système écologique, les hommes sont contraints de vivre dans de petites stations spatiales surpeuplées. Leur seul espoir est d'atteindre un jour la planète Rhéa, dernier endroit où il fait bon vivre.
Pour gagner la somme nécessaire pour rejoindre Rhéa, Laura, médecin part en mission de 8 ans sur le vaisseau Kassandra. Celui-ci doit livrer du matériel sur une station spatiale pour construire un vaisseau.
Les membres de l'équipage de Kassandra sont placés dans un profond "cryo-sommeil" et chacun doit assurer son tour de garde.
Quand vient celui de Laura elle a l'impression de ne pas être la seule à être éveillée. La recherche du mystérieux visiteur est un échec et ne conduit qu'à l'éveil de tout l'équipage. Elle découvre que le vaisseau ne va pas vers la destination prévue et que la planète Rhéa censée remplacée la Terre invivable et polluée n'est pas ce qu'elle croyait être.
J'ai découvert ce film aux Utopiales où il avait été projeté en 2011. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un succès même si celui-ci est resté trop discret : les acteurs incarnent à la perfection leurs personnages plongés dans un univers glacial et claustrophobique, les décors créés pour le tournage sont à la hauteur, la bande-son renforce le caractère angoissant du film, une très belle esthétique au service de la narration... Piégé dans le vaisseau, l'équipage, plongé dans un huis-clos spatial, n'a aucune sortie possible et doit affronter les dangers de l'espace et la réalité de leur monde. La menace est présente sans qu'elle puisse être identifiée avec certitude par le spectateur (ni même par l'équipage pendant la plus grande partie du film). Le suspens est au rendez-vous et se met en place lentement (mais sans longueur) : pari risqué mais réussi. Le public aurait pu s'ennuyer mais il est au contraire tenu en haleine.
Le film (suisse : oui oui on n'y pense pas forcément en matière de SF !!! ) était annoncé avec un "petit budget" pourtant il a tout du grand film SF qui se laisse revoir avec plaisir. Bien loin du blockbuster et de la grosse industrie du cinéma on est à mi-chemin entre le huis-clos d'Alien (sans le monstre !) et l'immensité du vide façon Stanley Kubbrick.
J'ai découvert ce film aux Utopiales où il avait été projeté en 2011. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un succès même si celui-ci est resté trop discret : les acteurs incarnent à la perfection leurs personnages plongés dans un univers glacial et claustrophobique, les décors créés pour le tournage sont à la hauteur, la bande-son renforce le caractère angoissant du film, une très belle esthétique au service de la narration... Piégé dans le vaisseau, l'équipage, plongé dans un huis-clos spatial, n'a aucune sortie possible et doit affronter les dangers de l'espace et la réalité de leur monde. La menace est présente sans qu'elle puisse être identifiée avec certitude par le spectateur (ni même par l'équipage pendant la plus grande partie du film). Le suspens est au rendez-vous et se met en place lentement (mais sans longueur) : pari risqué mais réussi. Le public aurait pu s'ennuyer mais il est au contraire tenu en haleine.
Le film (suisse : oui oui on n'y pense pas forcément en matière de SF !!! ) était annoncé avec un "petit budget" pourtant il a tout du grand film SF qui se laisse revoir avec plaisir. Bien loin du blockbuster et de la grosse industrie du cinéma on est à mi-chemin entre le huis-clos d'Alien (sans le monstre !) et l'immensité du vide façon Stanley Kubbrick.
Lady Fae
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