"Mon nom est Juliette, et j’ai survécu à l’Apocalypse. Vous pensez que j’ai de la chance ? Vous avez tort..."
Dans un monde en ruine après une catastrophe inconnue, l’espèce humaine tente de se reconstruire. Les survivants se battent chaque jour pour trouver de la nourriture et ne sortent que la journée, car dès que le soleil se couche, d’étranges créatures sortent pour chasser. Juliette, une jeune femme intrépide et abîmée par la vie, est la seule à oser s’aventurer près des villes pour y trouver quelque chose à ramener au camp. Mais un jour comme les autres, sur le chemin du retour, elle perd le contrôle de sa voiture, et subit un terrible accident. Lorsque Juliette reprend connaissance, elle est blessée, coincée dans son véhicule, et… IL FAIT NUIT. Très vite, quelque chose approche...
Malgré des aspects un peu trop convenus, parfois une sensation de déjà-vu et des longueurs surtout dans les parties "pré apocalypse", Hostile est un film au montage intelligent et doté d'une belle esthétique. Les créatures "zombies" sont bien réalisées. Tourné entre New-York et Ouarzazate le film nous plonge dans des décors tantôt épurés (galerie d'art, appartement luxueux), tantôt sombres (le quartier où vie Juliette), tantôt désertiques (pour la partie post-apocalyptique) qui ne sont pas sans rappeller Mad Max - Fury Road.
Servi par de bons comédiens, Hostile n'a rien à envier aux grosses productions auxquelles nous sommes habitués. L'actrice principale, Brittany Ashworth, qui joue l’écorchée vive avec conviction, sans trop en rajouter, parvient à porter le film, en montrant diverses facettes dans un jeu intelligent et juste. Face à elle, Grégory Fitoussi (G.I Joe, World War Z...) incarne à la perfection un galeriste séducteur et attachant. Leurs personnages, Juliette et Jack, forment un couple atypique que la vie n'épargne guère.
La tension est palpable tout au long du film. La bande-originale appuie habilement ce côté angoissant. Hostile porte bien son titre : même lors des flash-back prenant place dans l'avant- apocalypse (souvenirs de Juliette qui surviennent lorsqu'elle semble sur le point de sombrer face à ce qu'est devenu le monde) on sent que rien ne va réussir aux personnages principaux : addiction, sevrage violent et deuil rythment le quotidien d'un couple que la vie semble vouloir déchirer à tout prix. Comme le dit l'héroïne "la vie est une pute, quand on pense toucher le fond ce n'est que le début. Et au final, il n'y a qu'un seul choix. Se relever ou mourir".
Alternant entre scènes pré et post-apocalyptiques le long-métrage offre une fin qui se veut surprenante mais manque quelque peu de cohérence, même si le choix est symboliquement pertinent.
Hostile est un beau film qui parvient à dégager un côté brut voire brutal avec une certaine forme de grâce. A découvrir donc !
Nous avons eu le plaisir de découvrir ce long-métrage signé Mathieu Turi dans le cadre des Utopiales 2017 à Nantes.
Dans un paysage cinématographique français où le fantastique et la science-fiction peinent à s'imposer face aux blockbusters américains, le réalisateur signe ici un film d'horreur post-apocalyptique ambitieux tourné en anglais. Et si l'on en croit les applaudissements en fin de projection, Hostile a su convaincre et trouver son public !Malgré des aspects un peu trop convenus, parfois une sensation de déjà-vu et des longueurs surtout dans les parties "pré apocalypse", Hostile est un film au montage intelligent et doté d'une belle esthétique. Les créatures "zombies" sont bien réalisées. Tourné entre New-York et Ouarzazate le film nous plonge dans des décors tantôt épurés (galerie d'art, appartement luxueux), tantôt sombres (le quartier où vie Juliette), tantôt désertiques (pour la partie post-apocalyptique) qui ne sont pas sans rappeller Mad Max - Fury Road.
Servi par de bons comédiens, Hostile n'a rien à envier aux grosses productions auxquelles nous sommes habitués. L'actrice principale, Brittany Ashworth, qui joue l’écorchée vive avec conviction, sans trop en rajouter, parvient à porter le film, en montrant diverses facettes dans un jeu intelligent et juste. Face à elle, Grégory Fitoussi (G.I Joe, World War Z...) incarne à la perfection un galeriste séducteur et attachant. Leurs personnages, Juliette et Jack, forment un couple atypique que la vie n'épargne guère.
La tension est palpable tout au long du film. La bande-originale appuie habilement ce côté angoissant. Hostile porte bien son titre : même lors des flash-back prenant place dans l'avant- apocalypse (souvenirs de Juliette qui surviennent lorsqu'elle semble sur le point de sombrer face à ce qu'est devenu le monde) on sent que rien ne va réussir aux personnages principaux : addiction, sevrage violent et deuil rythment le quotidien d'un couple que la vie semble vouloir déchirer à tout prix. Comme le dit l'héroïne "la vie est une pute, quand on pense toucher le fond ce n'est que le début. Et au final, il n'y a qu'un seul choix. Se relever ou mourir".
Alternant entre scènes pré et post-apocalyptiques le long-métrage offre une fin qui se veut surprenante mais manque quelque peu de cohérence, même si le choix est symboliquement pertinent.
Hostile est un beau film qui parvient à dégager un côté brut voire brutal avec une certaine forme de grâce. A découvrir donc !
Athina et Lady Fae
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