Une jeune femme est assistée dans son quotidien par un robot aux traits féminins prénommé Synthia. Une présence assez envahissante qui perturbe fortement son compagnon et le rend mal à l'aise. Avec raison ? Jusqu'où Synthia peut-elle étendre ses capacités d'action et de raisonnement ?
Un court métrage bien mené, qui parvient à rendre un robot très expressif et à instaurer une atmosphère de défiance et d'angoisse. Ces qualités font oublier en partie le manque d'originalité du propos.
Un très court métrage mettant en scène un chimpanzé qui, au beau milieu d'un désert de sel, cherche à dépasser la vitesse de 400 Km/h. Entre ténacité, colère, dépassement, il pousse les moteurs à leur maximum. Non dénué d'originalité et visuellement intéressant.
Insemnopedy I, de Faye Formisano (France)
Le Dr Frankenstein se trouve plongé dans un monde onirique où il se débat entre ses peurs, ses souvenirs et des visions de sa créature. Une hallucination à l'esthétique éthérée très travaillée servie par une gestuelle d'une grande grâce. La beauté visuelle de l'œuvre ne suffit cependant pas à compenser un univers un peu trop abstrait qui souffre d'un rythme trop lent.
Une jeune femme voit surgir chez elle une copie d'elle-même. Bouleversée, elle apprend de son compagnon qu'elle n'est que le clone de cette intruse. Quelle place pour chacune désormais ? Chacune lutte pour défendre sa place, jusqu'au point où la situation dérape… Un film au rythme enlevé et un jeu d'acteurs très convaincant.
Un vieil homme cherche son fidèle compagnon à quatre pattes et se trouve confronté à une créature tentaculaire particulièrement agressive. Qu'à cela ne tienne, Papy dispose d'un arsenal plutôt efficace pour défendre son animal ! Original, bien conçu, avec une belle dose d'humour, tout en gardant limpidité et simplicité !
L'eau, d'Andrea Dargenio (Espagne)
L'histoire d'un jeune homme dans un monde au sein duquel il n'y a plus d'eau. Mais, est-ce réel ? Cela vient-il de son imagination ? Pourquoi est-il le seul à sembler le remarquer ?
Une proposition complètement atypique dans un décor sympathiquement désuet qui ne manque ni de peps ni d'humour !
Blood metal revenge, d'Ernest Desumbila (Espagne)
Un jeune homme sévèrement mutilé se trouve embarqué dans un déferlement de violence. Un déluge d'hémoglobine savamment travaillé, avec beaucoup de références stylistiques sur un plan visuel, qui est cependant assez confus et écœurant. Si l'idée générale est bien de montrer l'ampleur de la volonté de destruction par vengeance, le court métrage lasse et irrité à trop vouloir en faire.
Athina
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