Dans un futur apocalyptique, Stacy et un groupe de résistants doivent retrouver la trace de Alex Rayne, l’élu qui pourrait anéantir l’armée de Cyborgs créée par Magnatron Corp, une puissante organisation contrôlée par des machines. Face à eux un Cyborg de dernière génération, le C-9000, est à leur trousse avec pour mission d’éliminer toute forme de vie humaine y compris celle d’Alex…
Cyborg : Deadly Machine est un court-métrage de 50 minutes réalisé par le collectif Masebrothers. Nous avons découvert ce film lors d'un cowatch sur la plateforme Beem le 20 Novembre 2020. On aurait pu craindre de tomber sur un film tourné un dimanche entre copains avec le camescope de Tonton Jacky, cinéphile à ses heures perdues et cinéaste râté. Mais il n'en est rien. Si le collectif Masebrothers est bel et bien composé d'une bande de potes passionnés de science-fiction et nostalgiques des années 80/90, la ressemblance s'arrête là !
Si vous aimez Terminator ou Demolition Man, Alien ou Predator et que le rétro-gaming reste votre madeleine de Proust alors Cyborg : Deadly Machine est fait pour vous !
Le réalisateur Mathieu Caillière a su s'entourer d'une équipe clairement motivée et diablement efficace pour réaliser ce tour de force avec un budget de 12 000 euros (2 ans de production, 16 jours de tournage et 8 mois de post-production).
Le casting, composé de Dave Trix, Aurélie Aloy, Jérémy Vazzoli, Cyril Basilée et bien d'autres acteurs à découvrir au générique, n'a pas à rougir. On les sent investis dans leur rôle, parfois manquant peut-être un peu de naturel devant la caméra, mais c'est un exercice périlleux que de se trouver face à l'objectif !
L'esthétique du film est irréprochable et fleure bon avec ce que l'on peut attendre d'un hommage aux années 80/90 : le charme de l'ancien fait son effet sur le public. La projection en cowatch avait en effet la particularité de pouvoir suivre via un chat les réactions des spectateurs en direct et ces derniers se sont incontestablement régalés !
Le scénario tient la route et ne s'encombre pas de longs dialogues. Ils sont justement dosés, n'empiétant jamais sur l'action ! L'ensemble est porté par une bande originale (que l'on doit à Meteor et Fixions) et dont les sonorités ne laissent aucun doute : ce film est un OFNI (Objet Filmique Non Identifiable) tout droit surgit des années 80.
En bref Cyborg : Deadly Machine est un film à l'ambiance parfois glauque, au côté déjanté parfaitement assumé, qui a su s'affranchir des clichés tout en leur rendant hommage. Réjouissant, jouissif !
Devant une telle réussite on hésite entre emprunter la VHS au vidéo club du quartier pour le visionner sur notre bonne vieille télé cathodique ou assister à une projection à la façon de l'Absurde Séance pour en profiter sur grand écran avec un public qui n'hésite pas à réagir !!! Quoiqu'il en soit Cyborg : Deadly Machine est un hommage réussi au cinéma de la fin des années 80/début des années 90 et je reste persuadée qu'étant née en 1986 j'ai clairement loupé des références qui ont sauté aux yeux des cinéphiles avertis !
Lady Fae
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