Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. Tom Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.
Mortal Engines sort le 17 Avril 2019 en DVD, Blu-Ray et Blu-Ray 4K UHD. L'occasion pour L'Etrange Librarium de revenir sur ce film vu lors de sa sortie en salle.
Mortal Engines est l'adaptation du cycle de romans de science-fiction de Philip Reeve, sorti en France sous le titre de Tom & Hester, et plus particulièrement du premier tome intitulé Mécaniques Fatales.
Mortal Engines est un film post-apocalyptique monté sur roues ou chenilles, mais qui, à l’instar de la série Mad Max et du décapant Fury Road, ne se place pas du tout dans les codes du genre. Le film, fleurte plus avec une sorte de "Fantasy" à l’esthétique parfois steampunk, voire carrément diesel-punk. Exit les voitures gonflées à l'essence et à la Nitro, et les barbares de la route en guenilles ! Voici venir les cités en marche !
Le seul trailer disponible durant de longs mois d’attente, avait de quoi, à la fois, faire peur ou mettre l’eau à la bouche. Que nenni ! Mais la bande-annonce ne résume pas le film : c'est la première scène et la suite a de quoi décoiffer !
Mortal Engines sort le 17 Avril 2019 en DVD, Blu-Ray et Blu-Ray 4K UHD. L'occasion pour L'Etrange Librarium de revenir sur ce film vu lors de sa sortie en salle.
Mortal Engines est l'adaptation du cycle de romans de science-fiction de Philip Reeve, sorti en France sous le titre de Tom & Hester, et plus particulièrement du premier tome intitulé Mécaniques Fatales.
Co-scénarisé (et produit) par Peter Jackson, son épouse Fran Waish et sa collaboratrice de toujours Philippa Bowen, Mortal Engines est la nouvelle super-production américano-néo-zélandaise du réalisateur du Seigneur des Anneaux.
Mortal Engines est un film post-apocalyptique monté sur roues ou chenilles, mais qui, à l’instar de la série Mad Max et du décapant Fury Road, ne se place pas du tout dans les codes du genre. Le film, fleurte plus avec une sorte de "Fantasy" à l’esthétique parfois steampunk, voire carrément diesel-punk. Exit les voitures gonflées à l'essence et à la Nitro, et les barbares de la route en guenilles ! Voici venir les cités en marche !
Le seul trailer disponible durant de longs mois d’attente, avait de quoi, à la fois, faire peur ou mettre l’eau à la bouche. Que nenni ! Mais la bande-annonce ne résume pas le film : c'est la première scène et la suite a de quoi décoiffer !
Sur une terre d’Europe ravagée, la moindre ressource, le moindre sel, la moindre nourriture ou combustible sont précieux. Se côtoient dans cet environnement inhospitalier des survivants dégénérés, des pillards cannibales, des citadins civilisés, des véhicules volants ou rampants presque Jules Verniens, d'énormes cités montées sur roues et enfin de terrifiantes armes de l’ancien temps.
Dans ce monde, les villes ont dû trouver le moyen de se déplacer pour trouver des ressources nécessaires à leur survie et à celle de leurs habitants. Celles-ci, dans cette urgence, se prédatent les unes les autres, absorbant les plus petites, leurs ressources et leurs populations. Mais de ce fait les villes grossissent et nécessitent encore plus de ressources pour avancer et survivre, ce qui amène à une fuite en avant qui ressort du film comme une critique à peine déguisée de notre société moderne et du capitalisme galopant.
Dans ce monde, les villes ont dû trouver le moyen de se déplacer pour trouver des ressources nécessaires à leur survie et à celle de leurs habitants. Celles-ci, dans cette urgence, se prédatent les unes les autres, absorbant les plus petites, leurs ressources et leurs populations. Mais de ce fait les villes grossissent et nécessitent encore plus de ressources pour avancer et survivre, ce qui amène à une fuite en avant qui ressort du film comme une critique à peine déguisée de notre société moderne et du capitalisme galopant.
La réalisation signée Christian Rivers est impeccable et fluide. On se retrouve agréablement porté par l’histoire et ses rebondissements, sans voir passer le temps. L’esthétique et la photographie y sont particulièrement travaillés et tout cela participe à transporter le spectateur dans cet univers étrange et décadent deux heures durant.
Tout dans ce long métrage, tant dans le design des costumes, des décors et des véhicules a été pensé pour donner une ambiance à la fois moderne post-apocalyptique mais aussi rétro-décadente, enfermée dans l’image d’un passé révolu et fantasmé.
Londres, la ville gigantesque et gargantuesque a traversé la Manche pour trouver de quoi se nourrir et semble tout droit sortie du cauchemar d’un ingénieur fou de l’époque Victorienne.
Tout dans ce long métrage, tant dans le design des costumes, des décors et des véhicules a été pensé pour donner une ambiance à la fois moderne post-apocalyptique mais aussi rétro-décadente, enfermée dans l’image d’un passé révolu et fantasmé.
Londres, la ville gigantesque et gargantuesque a traversé la Manche pour trouver de quoi se nourrir et semble tout droit sortie du cauchemar d’un ingénieur fou de l’époque Victorienne.
Au niveau de la distribution, on retrouve quelques têtes connues, des vieux monstres du cinéma, tels Stephen Lang (qui joue le terrible et mécanique Shrike), Patrick Malahide et surtout Hugo Weaving. Ce dernier incarne Thaddeus Valentine : un archéologue et explorateur des secrets de l’ancien temps, consumé par son obsession et par qui le malheur va s’abattre. Hors de ces acteurs, on trouve un casting principalement composé de jeunes recrues, des "newbloods" du monde du grand écran ou des séries, qui se taillent la part du lion en interprétant avec brio leurs personnages. Car outre Hera Hilmar qui tient l’un des rôles principaux, incarnant Hester Shaw dans sa vendetta contre Valentine, se côtoient une multitude d’autres protagonistes.
Pour conclure, Mortal Engines est un très agréable divertissement, un long métrage imposant à l’univers étrange, décadent et post-apocalyptique dans lequel on se laisse plaisamment transporter. Un film inventif, une fable écologique à l’esthétique baroque qui nous questionne sur les travers de notre propre monde dont on ressort avec des images plein les yeux.
Lord Kavern
J'ai bien aimé ce film. Je l'ai trouvé tellement bien fait que j'ai eu envie de lire le livre ! Cest vraiment super original !
RépondreSupprimerNous n'avons pas encore découvert l'oeuvre littéraire de Philip Reeve mais dès que nous aurons un peu de temps nous n'y manquerons pas. N'hésitez pas à venir partager avec nous votre avis sur le premier tome "Mécaniques Fatales".
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