mardi 6 août 2013

Dark World de Gerald McMorrow



Entre un Londres contemporain et «Meanwhile City», l'étouffante métropole d'un monde futuriste dominé par la foi et la religion, quatre personnages vont voir leurs destins se mêler à cause d'une balle. Jonathan Preest est un justicier masqué de «Meanwhile City», dont il arpente les rues à la recherche de son pire ennemi. Emilia, belle étudiante, est obsédée par ses projets artistiques suicidaires, de plus en plus complexes et mortels. Milo, trentenaire inconsolable, tente vainement de retrouver son premier amour, et Esser, homme brisé, erre dans les bas-fonds de Londres, où il espère retrouver son fils, vivant parmi les sans-abri...

Des mondes parallèles

A la croisée des univers de Dark City (Alex Proyas - 1998) et Shutter Island (Martin Scorsese - 2010), le réalisateur nous entraîne dans une plongée schizophrénique à travers le parcours de quatre âmes perdues dans des mondes parallèles qui se mêlent et s'entrecroisent.

Une esthétique au service du récit

L'esthétique du film est irréprochable. Les univers sombres et angoissants de Londres et de Meanwhile City renforcent l'histoire dure et noire.

Malgré un récit un peu difficile à suivre au départ, on se laisse vite prendre au jeu. Nous suivons les quatre protagonistes dans leur plongé aux frontières de la mort et de la démence.
On ne vous en dit pas plus, juste qu'il est dommage que ce film soit passé inaperçu lors de sa sortie !



"Si un dieu est disposé à empêcher le mal, mais qu’il en est pas capable, alors il n’est pas tout-puissant. S’il en est capable mais pas disposé à le faire, alors il est malveillant. S’il n’en est pas capable ni disposé à le faire, pourquoi l’appelle t-on un dieu ?"
Lady Fae

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