samedi 7 janvier 2017

Interview de John Renmann


L'Étrange Librarium : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et parler de votre parcours, présenter votre roman "Gecko" à nos lecteurs ?

John Renmann : Bonjour L'Étrange Librarium !
Je me nomme John Renmann, auteur indépendant quelque peu féru de fantastique. Je tiens à préciser que ce nom est un pseudonyme, je ne m’attarderai pas sur ses origines, cela serait quelque peu hors sujet. 
En revanche pour ce qui est de mon parcours, tout a réellement commencé sur le site monBestSeller.com où j’ai mis en ligne mon tout premier récit "Les colonnes du temps". Le roman y a d’ailleurs remporté le prix de l’auteur indépendant en 2015.
Après quelques hésitations, je me suis décidé à le publier en autoédition, s’en est suivi deux autres romans, la suite des Colonnes du Temps et Gecko dont l’action se situe sur mon île natale : La Guadeloupe.

Gecko est une enquête policière mettant en scène un couple de policiers que tout semble opposer.
Nicolas Rousseau, montagne de muscles en conflit permanent avec sa hiérarchie et Marie Kancel, jeune femme au caractère bien trempé.
Les deux flics vont être confrontés à une série de meurtres perpétrés par une créature que les premiers témoins identifient comme un énorme chien à l’aspect effrayant. Fait inexpliqué, les corps des victimes laissent une empreinte sanglante sur chacun des lieux des tueries : un gecko dont la légende raconte qu’il est de mauvais augure.
Quel est cet animal tueur ? Quelle est la signification de ce dessin macabre ? Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, s’immerger dans l’atmosphère des Caraïbes. 

E.L : Tout d'abord, qu'est-ce qui vous a amené à écrire ?

J.R : C’est la lecture qui a semé la graine de l’écriture. Mais, je ne me suis pas tout de suite plongé dans la rédaction d’un roman de plus de 400 pages. Tout a commencé par la poésie, le slam et quelques textes diffusés sur Facebook puis Google+
Je me suis alors rendu compte que l’écriture pouvait être un formidable vecteur.
La plume s’exprime, vit et diffuse un message. J’essaie de faire en sorte que le mien soit toujours positif.

E.L : Quelles ont été vos sources d'inspiration pour écrire votre roman (en littérature, au cinéma) ? Qui sont vos maîtres et coups de cœur en littérature et dans le septième art (principalement en SF, fantastique)

J.R : En littérature, bien que mes goûts soient des plus éclectiques, j’ai une certaine admiration pour Stephen King, Bernard Werber ou encore J.R.R Tolkien. Je ne saurais parler de septième art sans mentionner l’immense œuvre de George Lucas, le style incomparable de Tarantino et la gouaille d’un Audiard.

E.L : Votre ouvrage est une "enquête policière captivante sur fond de contes, de légendes et de croyances antillaises". Pourquoi ce choix de parler des croyances ancestrales de votre pays (pour sortir des sentiers battus et ouvrir de nouvelles portes à l'univers fantastiques ? pour offrir aux lecteurs la possibilité de découvrir des mythes mal-connus ?) ?

J.R : Vous m’avez sortis les mots de la plume ! C’est un mélange des deux : sortir des sentiers battus en offrant la possibilité aux lecteurs de découvrir des mythes et légendes peu connus. Il y a également une volonté de faire connaître mon île, celle que je connais et pas uniquement celle des cartes postales
Il m’était impossible de faire tenir toutes ces légendes dans un seul livre, aussi ai-je prévu une série de romans reprenant les principaux protagonistes de Gecko.

E.L : Comment s'est organisé le travail d'écriture ? Avant et après la publication ? Pendant l'écriture, le moment de la journée où vous écrivez le mieux ? Un rituel autour de l'écriture ?

J.R : L’organisation est sensiblement toujours la même : je balance d’abord les idées générales sur le papier (protagonistes, scènes, lieux, décors) puis arrange le tout en supprimant ou ajoutant des passages tout en tentant de me mettre le plus possible dans la peau du lecteur.
Le but est qu’il ne s’ennuie surtout pas. Pour cela, il faut le captiver et pour le captiver, il faut attiser sa curiosité.
Il m’arrive en général de m’incarner dans chacun de mes personnages (ce fut assez particulier, il faut le dire, de se mettre dans la peau d’une créature sanguinaire qui plante ses crocs dans la chair de ses victimes).
Il n’y a pas réellement de moment de la journée où j’écris le mieux, tout va dépendre en réalité de mon état d’âme du moment. Si je suis gai et enjoué, je vais donc éviter d’écrire un passage plutôt triste. Voilà pourquoi il m’arrive souvent d’écrire avec la musique dans les oreilles. La musique influence ma plume.
J’avais prévu, à l’instar de Bernad Werber, d’indiquer dans une page les morceaux musicaux que j’ai écoutés durant l’écriture, mais j’ai jugé que c’était en quelque sorte le plagier.
Après la publication, j’ai toujours le sentiment que j’aurais pu faire mieux, beaucoup mieux.

E.L : Autre chose à nous faire partager ? Vous avez carte blanche ! (lien vers votre site, page facebook, remerciements, accueil de votre ouvrage par les lecteurs, futurs projets...)

J.R : En premier lieu, je remercie mes proches qui, lors de mes moments de doute ont su m’aider à ne rien lâcher.
Bien entendu, je compte  pas mal d’amis parmi les auteurs indépendants mais tiens à remercier tout particulièrement l’auteure Azel Bury qui me distille en permanence ses conseils avisés, mais aussi les auteurs Virginie Coëdelo, Guillaume Lecler, Violaine Biaux, Catherine Choupin et Enrieth Mark qui, ils l’ignorent, m’ont beaucoup apporté.
Je suis actuellement en train de rédiger le dernier tome de la trilogie des Colonnes du Temps qui devrait être publié, je l’espère, au mois d’août. Je m’attaquerai ensuite à la prochaine enquête des inspecteurs Kancel et Rousseau.

Vous pouvez retrouver toute l'actualité de John Renmann sur sa page Facebook  et sur son blog.

Propos recueillis par Lady Fae

3 commentaires:

  1. Je ne connais pas John Renmann mais je connais bien mieux Preston et Child. L'histoire de Renmann ressemble étrangement au roman Relic , première enquête de l'inspecteur Pendergast de Preston et Child....

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    1. Vous ne connaissez pas l'auteur donc j'en déduis que vous n'avez pas lu son roman "Gecko" alors comment affirmer que son ouvrage ressemble étrangement au roman Relic. Pour en avoir lu le résumé franchement en dehors du fait que ce soit deux enquêtes policières je ne vois pas le rapport !!! Dites nous en plus !

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  2. Gecko est un bon policier teinté de fantastique, très bien écrit, tout comme les deux opus suivants de la série, Zaïgo et Domino.

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