Dans ce dernier volet de l’épopée "Le Labyrinthe", Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls les Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe.
Après deux opus clairement manichéens et très orientés pour un public adolescent, le troisième volet de cette saga prend un tout autre tournant.
Le film se veut plus nuancé dans son propos, brisant ainsi le cliché de l'effrayante organisation Wicked que la résitance veut anéantir. Finalement tout le monde cherche plus ou moins un remède au mal qui s'est abbatu sur Terre et tente de survivre à tout prix.
En trois films les jeunes acteurs ont muri et apportent au "Remède Mortel" plus de force et de conviction. Si l'expérience touche à sa fin le film est loin d'être bâclé : rythmé, esthétiquement irréprochable et porté par d'excellents acteurs (y compris les seconds rôles avec, entre autres, Giancarlo Esposito et Aidan Gillen) on ne boude pas notre plaisir ! Et si j'en crois le public présent ce soir là au CGR Carcassonne, notre partenaire, le film a su trouver son public parmi des cinéphiles plus âgés !
Si cette dystopie semble pour certains avoir un air de déjà-vu, la personnalité des protagonistes joue clairement en faveur de cette trilogie : nos jeunes héros sont plein d'entrain, solidaires, maladroits et très attachants.
Durant 2h22 le public en prend plein les yeux ! On retrouve bien sûr des éléments inhérents à beaucoup de films post-apocalyptiques : des Fondus (sorte de Zombies touchés par "La braise", le virus qui a décimé la terre), des poches de survivants dans les ruines de la civilisation, une ville "espoir" où la vie se poursuit comme avant" derrière de hauts murs.... Pour autant l'ensemble est convaincant. Dans un paysage cinématographique où ce genre d'adaptation (Le Labyrinthe est avant tout une trilogie littéraire signée James Dashner) se veut résolument archétypale, Le Remède Mortel clos avec fraicheur et dynamisme cette saga.
Porté par une très belle BO signée John Paesano, Le Remède Mortel n'est pas un simple Teen-Movie et m'a pour le coup donné envie de revoir les précédents opus !
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