dimanche 3 novembre 2019

Compétition internationale de courts-métrages Utopiales 2019 session 3


The dark age, de Jonah Schwartz (USA) 

Sur une terre apocalyptique post tempête solaire, deux jeunes femmes égarées issues d'une colonie font la rencontre d'un homme particulièrement troublé, qui détient la clé d'un possible salut. Une ambiance angoissante et haletante à souhait en huis clos servie par un très bon jeu d'acteurs.



The last dance, de Chris Keller (Grande-Bretagne) 

Un vieil homme tente de réanimer le passé en travaillant sur un projet permettant de vivre ses souvenirs. Une œuvre très poétique et extrêmement touchante, mise en valeur par un choix musical d'une grande qualité.




CC, des Spear Sisters (Canada) 

CC est la nourrice totalement dévouée d'une fillette. Sa particularité ? Elle est dotée d'une intelligence artificielle programmée afin de la conduire à défendre l'enfant envers et contre tout. Et tous. Même contre la mère… Mais, jusqu'où peut-on aller lorsqu'on l'on interprète son code à la lettre ?
Brillant, glaçant, efficace et magnifiquement interprété !




Space between stars, de Samuel W. Bradley (Canada) 

Une œuvre visuellement d'une grande beauté qui met en scène des créatures à l'allure éthérée s'affrontant à des robots menés par un but de destruction, au sein d'une station spatiale en ruines. Hypnotique et graphiquement très réussi.


Flotando, de Frankie de Leonardis (Espagne) 

Une court-métrage à l'esprit décalé et non dénué d'humour, dans lequel un astronaute se réveille en panique suite à un accident survenu sur sa station spatiale. Il cherche à communiquer avec sa base, sans succès, mais reçoit à la place une visite quelque peu inattendue qui le conduit à une révélation à laquelle il refuse de croire… Court mais efficace, bien construit et original !



Floreana, de Louis Morton (Danemark) 

Une jolie proposition poétique au dessin épuré qui met en scène des personnages humains et animaux dans une île futuriste. Entre eux, un cycle de la vie s'instaure. Touchant !



Breathe !, de Max Breuer et Matthias Kreter (Allemagne)

Réunis autour d'une table, des individus jouent au cartes tout en fumant et buvant du whisky. L'atmosphère est tendue, car les perdants sont condamnés. Ici, on joue pour prolonger sa survie. Pour gagner quelques minutes supplémentaires de respiration…
Intense, suffocant, on se prend à sentir l'air nous manquer à nous aussi !



La noria, de Carlos Baena (Espagne) 

Seul dans sa chambre au beau milieu d'un grand manoir lugubre, un petit garçon tente de terminer sa construction, la réplique d'une grande roue. Tourmenté, il se trouve envahi subitement par des créatures sombres qui le conduisent au bout de lui-même. Pour mieux retrouver la lumière ?
Une œuvre sublime, esthétiquement très soignée, qui ne manque pas de chambouler le spectateur !

Une session magistrale et très intense émotionnellement dont on sort particulièrement remué ! 


Athina

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