dimanche 15 novembre 2020

Transfert, de Jonathan Degrelle


1967 - L'Allemagne a gagné la deuxième guerre mondiale et règne sur le monde. Max, un officier nazi sur le chemin de la rédemption, envoie Isaac, un survivant d'un camp de concentration, dans le temps afin de récupérer le mécanisme révolutionnaire qui a fait basculer l'issu du conflit. Mais de retour en pleine deuxième guerre mondiale, Isaac se retrouve face à un mystérieux et impitoyable agent nazi également à la recherche du mécanisme. 
Jonathan Degrelle nous avait fait découvrir son premier court métrage intitulé Orphyr. Après nous avoir régalé avec ce dernier il nous revient aujourd'hui avec Transfert dont il signe, avec Karim Cheriguene, le scénario.

Financé en 2015 sur la plate-forme Ulule, la réalisation du court-métrage a su s’entourer d’une équipe de professionnels et cela se ressent dès les premières images. Tourné sous la forme d’un huis-clos de science-fiction, saupoudré d’une influence assumée au genre Slasher des années 80, Transfert nous plonge dans un postulat maintes fois abordé sans jamais lasser : la boucle temporelle. 
Savant fou Nazi, machine à remonter le temps, paradoxe et voyageur temporel déboussolé rythment ce récit effréné qui démarre simplement et prend rapidement de la vitesse. 

Les enchaînements de cadrages et les chorégraphies millimétrées s’alternent avec brio, emportant le spectateur dans un tourbillon d’action. On ne peut seulement regretter que cela ne demeure qu’un court-métrage tant la qualité est au rendez-vous et l’envie se mêle à la frustration d’en voir plus sur ce récit. Un court-métrage qui mériterai tout les atours d’un grand.

Lord Kavern


1942 - La Seconde Guerre Mondiale s'intensifie avec l'entrée ne guerre des Etats-Unis. Le camp allié multiplie les victoires et prend le dessus sur l'Allemagne Nazie et les nations de l'Axe. Au même moment, dans un laboratoire français, un scientifique met au point une invention qui pourrait garantir la victoire des forces alliées... Ou assurer leur défaite.

C'est avec ce texte que débute Transfert lors d'un générique d'ouverture aux allures de roman graphique. Jonathan Degrelle et son équipe ne laissent rien au hasard dans un film qui plonge son spectateur dans le vif de l'action et ne lui laisse aucun répit.
Le jeu des acteurs, les décors, la mise en scène et la photographie extrêmement soignés n'ont rien à envier aux grosses productions que nous pouvons voir dans les salles obscures.
Transfert mériterai grandement de devenir à l'avenir un long métrage tant les 13 minutes semblent insuffisantes pour rendre justice au travail de l'équipe !

Lady Fae

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