Depuis la Venue, on les appelle les Oblongs. A cause de la forme de leurs vaisseaux. Ils ont mis ces gros œufs noirs dans le ciel, les laissant léviter au-dessus de nos villes, de nos déserts, de nos montagnes. Il y en a au moins dix mille. Les Oblongs restent cachés dans leurs nefs et nous ne savons rien d'eux. Dans leur premier message au monde, ils se sont présentés comme les arbitres de l'évolution naturelle, pour nous annoncer que la compétition biologique sur Terre avait été remportée par les chats. Sept jours. C'est le temps qu'ils nous ont laissé pour nous soumettre. Nous ne les avons pas pris au sérieux, alors ils nous ont infligé la Chute. Les Oblongs nous ont forcé à leur apporter nos chats, afin qu'ils les modifient pour leur permettre de gouverner. Chacun de nous sait désormais à quel point ils sont maîtres dans l'art consommé du mensonge. Qui aurait pu deviner que les étoiles nous enverraient ça ?
Nous avions découvert Jonathan Gillot avec Rémanences (aux éditions Ex-Aequo) dont nous avions parlé ici et là.
Jonathan Gillot nous revient aujourd'hui avec un roman oublié chez Le Pythagore Editions. "L'Empire des Chats, Un Quantum de Colère" est de ces romanes que l'on peine à lâcher une fois plongé dedans. Si le thème de l'invasion extraterrestre a maintes et maintes fois été abordée dans la littérature, l'auteur lui donne un souffle nouveau quant aux choix fait par les Oblongs pour mettre à mal l'humanité.
Vous aimez les chats et la science-fiction ? Cet ouvrage est fait pour vous ! Jonathan Gillot prouve encore une fois, de par sa plume habile, que la science-fiction ne connaît aucune limite su ce n'est celle de notre insondable imagination.
"L'Empire des Chats, Un Quantum de Colère" est le troisième ouvrage que nous lisons de cet auteur (mais son quatrième déjà publié) et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il sait se renouveler et surprendre ses lecteurs sans jamais perdre en qualité.
Si "L'Empire des Chats, Un Quantum de Colère" se lit aisément, l'écriture n'est est pas moins riche pour autant. L'intrigue nous tient en haleine. Jonathan Gillot prend le temps de planter le décor et de nous présenter les personnages. Quelques références à des classiques cinématographiques (Melancholia de Lars Von Trier) et à la physique (le fameux chat de Schrödinger) émaillent un roman riche en rebondissements et à l'écriture d'une qualité incontestable.
L'auteur me conseille dans sa dédicace de garder un œil sur le chat, il est assis sur le bureau à mes côtés. Si vous n'avez plus de nos nouvelles c'est que Jonathan Gillot disait vrai dans son roman !
Lady Fae
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