jeudi 29 mai 2014

X-Men : Days of Future Past


X-Men : Days of Future Past est signé Bryan Singer et vient de sortir en France (21 Mai 2014). Comme on ne change pas une équipe qui gagne nous retrouvons entre autre Wolwerine (le chouchou de ses dames au sourire tranchant - et aux griffes aussi si on en croit les anecdotes du tournage : Hugh Jackman aurait sans doute fort peu apprécier qu'on crie "coupez on la refait" !), Mystic, Shadowcat, Charles-Xavier et le terrible Magneto.


Dans cet épisode Wolwerine est envoyé dans le passé dans le but de changer un événement historique majeur qui pourrait avoir un impact au niveau mondial, tant pour les mutants que pour les humains.
Tiré des comics à succès parus chez Marvel, X-Men : Days of Future Past poursuit l'histoire entamée dans X-Men : First class, sur la rencontre et les conflits de Charles-Xavier et Eric. Amis puis ennemis ces derniers avaient entamé un recrutement de leurs semblables, l'un dans le but de réunir les mutants au sein d'une école, l'autre de lever une armée contre les humains.

Ce second opus voit l'apparition des sentinelles, ennemies majeures des mutants. Toute une série de comics édités par Marvel avaient d'ailleurs eu pour point central ces robots créés pour éliminer "le danger mutant". L'humanité n'en est pas à son coup d'essai pour se débarrasser d'une façon ou d'une autre des mutations puisque nous avions déjà pu assister à la création d'un "vaccin" destiné à inhiber les pouvoirs des mutants (X-Men : l'affrontement final).


Depuis First Class, la confrontation des deux légendes vivantes Magneto et Professeur X, au travers de leur amitié et de leurs convictions divergentes, amène un très gros regain d'intérêt pour la licence X-Men. Celle-ci s'était en effet quelque peu essoufflée avec le premier film consacré à Wolwerine.
Grâce à cette nouvelle trilogie la licence retourne à la fondation de l'école pour mutants de Charles-Xavier et à l'apparition de d'autres groupes plus obscures comme le club des damnés.
Le film réalisé avec brio réuni les fans des films précedents mais aussi un nouveau public plus jeune qui découvre l'univers créé par Stan Lee et Jack Kirby.
De plus inscrire le côté fantastique des X-Men et de leurs pouvoirs dans des contextes historiques réels (déportations des Juifs pendant la seconde guerre mondiale, crise de Cuba, assassinat de Kennedy...) et dans un univers "normal" permet au spectateur de se plonger dans l'histoire à l'inverse de films où tout se passe dans un autre monde bien loin de la réalité que nous connaissons. 

On retrouve avec plaisir les acteurs auxquels nous étions habitués, campant nos X-Men favoris ou leurs détestables ennemis. A noter que la french-touch s'exporte bien Outre-Atlantique avec la présence au casting de Omar Sy dans le rôle de Bishop. Les fans de Games of Throne ne seront pas en reste, le charismatique Peter Dinklage étant lui aussi de la partie ! Comme quoi même dans les films de super-héros on pense au public féminin !

L'esthétique du film, le casting de qualité et la musique sont au rendez-vous. Le seul regret de Lady Fae est d'avoir vu en Bishop et dans les sentinelles un bon gros clin d'oeil à Matrix (Morpheus et les sentinelles). Quant à Captain Kavern le design des sentinelles lui évoque un peu trop un gros monstre de métal vu dans Thor.

On aurait pu penser qu'en arrivant au septième film le public se lasserait. Cela n'engage que notre avis personnel mais nous avons passé un bon moment et les 2h15 du film ne sont guère trop longues pour cette nouvelle aventure. 
Nous attendons donc avec impatience le volet final de cette trilogie !

Lady Fae et Lord Kavern

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