L'Etrange Librarium : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et parler de votre parcours, présenter votre roman Hypernova à nos lecteurs ?
Emmanuel Taffarelli : Bonjour ! Eh bien, j’ai quarante ans, je vis en couple et je travaille dans l’Education Nationale, après avoir exercé d’autres métiers. Côté écriture, j’ai tâté plusieurs genres : le théâtre - deux de mes pièces ont été montées dans un cadre amateur il y a une quinzaine d’années ; des nouvelles - j’en ai rédigées plusieurs dont une a gagné un prix, celui de l’Association pour la Renaissance Française en 1998 ; des chansons - j’ai chanté dans plusieurs groupes (rock, hard-rock et heavy metal) et publié 4 albums en dix ans dont le dernier avec le groupe Pyro en 2014, intitulé "The Chapter 6" chez Brennus Music. Pour l’anecdote, on démarre une série de concerts en juillet prochain du côté de Paris ; je me suis essayé au scénario de film, long et court et ai réalisé un court-métrage qui a reçu le prix de la Fédération Française Ciné et Vidéo du meilleur scénario en 2002. Et enfin le roman, avec Hypernova, où transpire tout l’amour que je peux avoir pour la science-fiction, un genre souvent décrié en France, mais qui commence à recevoir une certaine reconnaissance - entre autres exemples et sans flagornerie aucune, le succès croissant de L’Etrange Librarium le démontre…
E.L : Tout d'abord, qu'est ce qui vous a amené à écrire ?
E.T : A bien y regarder, je crois que j’ai toujours écrit. Raconter une histoire est passionnant ; j’imagine des scènes, des personnages. Canaliser son imagination et mettre en forme ses idées pour les rendre compréhensibles et, je l’espère en tout cas, intéressantes pour des lecteurs est le meilleur travail du monde…
E.L : Quelles ont été vos sources d'inspiration pour écrire Hypernova (en littérature, au cinéma, votre expérience personnelle alimente-t-elle vos récits...) ? Qui sont vos maîtres et coups de coeur en littérature, voire au cinéma puisque que vous parlez de rythme (cinématographique) dans la narration de votre roman ?
E.T : Hypernova est un roman d’action tout en essayant d’apporter des éléments de réflexion sur l’évolution de la civilisation et la nature humaine. La prise d’otages dans l’espace est une idée que j’avais eue autour de quinze ans (!). Tout le contexte est venu bien après. Bien sûr, le cinéma et la télévision sont une source d’inspiration indéniable : j’ai grandi avec Star Trek, Star Wars, Alien, les adaptations de Blade Runner ou Dune par exemple. Forcément, cela se ressent dans mon écriture. Mes écrivains de chevet en SF sont principalement Arthur C. Clarke, Isaac Asimov et Frank Herbert justement. En SF française, j’apprécie énormément René Barjavel, Jean-Pierre Andrevon et les nouvelles signées Alain Duret, merveilles d’humour et d’anticipation. La lecture de ces auteurs m’a appris à prendre soin de mes personnages et à leur donner de l’épaisseur pour qu’ils ne soient pas noyés et désincarnés dans un univers décrit avec force détails.
E.L : Comment s'est organisé le travail d'écriture ? Avant et après la publication ? Pendant l'écriture, le moment de la journée où vous écrivez le mieux ? Un rituel autour de l'écriture ?
E.T. : J’écris "hors cadre", autrement dit je n’ai pas de contrat d’édition a priori à honorer en rendant un manuscrit à une date donnée. La discipline personnelle est donc nécessaire, mais ce n’est pas venu tout de suite. Pour Hypernova, j’ai établi un plan et je me suis à écrire sans m’imposer de rythme particulier, pendant un an et demi. J’écrivais au moment où j’en avais envie. Je me replongeais dans mon plan et je continuais. J’ai été content d’arriver au bout de ce premier roman. Il s’est passé un long moment entre l’achèvement du manuscrit et sa publication - faire éditer un livre est sans doute plus difficile que d’en écrire un, paradoxalement. Afin de ne pas "en rester là", je me suis attelé rapidement à un deuxième ouvrage intitulé "Lune Rouge", une uchronie qui est sorti en version numérique chez Nouvelles Plumes. Je me suis alors astreint à un nouveau rythme de travail plus soutenu : toujours en suivant un plan précis, écrire au minimum 500 mots par jour, peu importe que cela prenne une heure, quatre heures ou la journée. Pour mon troisième livre intitulé "Un étranger parmi nous", je suis même monté jusqu’à 2000 mots par jour. C’est une gymnastique de l’esprit qui me permet d’avancer de façon satisfaisante à mes yeux. Pour répondre à votre question, je travaille mieux le matin et en début de soirée.
E.L : Autre chose à nous faire partager ? Vous avez carte blanche ! (lien vers votre site, page facebook, remerciements...)
E. T : A celles et ceux qui n’ont pas encore lu Hypernova, l’article qu’a publié l’Etrange Librarium en donne un très bon aperçu - merci Lord Kavern ! Pour le commander, c’est ici : http://www.la-maison-du-moulin-editions.com/diffusion/taffarelli/
Je me permets de mettre un lien Facebook vers "Lune Rouge", un livre disponible uniquement en numérique pour le moment. Si un éditeur est intéressé pour sortir une version papier, il peut prendre contact avec moi via ma page perso dont le lien suit :
Bien sûr, j’invite les gens intéressés par ces livres à me contacter s’ils veulent échanger avec moi.
Enfin, je cherche un éditeur pour "Un étranger parmi nous", soit la rencontre du roman noir et de la SF. Intéressé par les détails ? N’hésitez pas à prendre contact.
Merci à vous d’avoir lu ces lignes et si vous passez un bon moment en lisant mes ouvrages, c’est encore mieux ! Et un merci tout spécial à Christine, fidèle compagne et lectrice intransigeante, ainsi qu’au "cercle des initiés" dont le regard critique est essentiel pour votre serviteur…
Propos receuillis par Lord Kavern
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire