L’auteur Jean-Christophe Gapdy nous
livre, avec ce recueil publié aux Editions Assyelle en mars 2015, 11 nouvelles très agréables à lire.
Nouvelles où "Aliens, Vaisseau et Cie s’entremêlent dans
un univers où il ne fait pas toujours bon vivre, car la folie, tout
autant que le dévouement ou la tendresse sont à jamais le propre de
l’homme" et "où futur et réalité se mélangent et
parfois se rejoignent".
Il est intéressant d’apprendre que
Jean-Christophe Gapdy s’est lancé dans l’aventure de la science-fiction grâce à la lecture d’auteurs comme Philip K. Dick à qui il
rend hommage en faisant ce recueil ; véritable égard envers ce dernier puisque
chaque nouvelle est introduite par une citation que Philip K. Dick a livré
aux journalistes.
Au travers de ces nouvelles, l’auteur
sait y glisser des réflexions philosophiques : opposition entre le bien et le mal. Il nous parle de vie éternelle possible sans oublier de
nous livrer des remarques anecdotiques comme par exemple sur le
secret, au sujet duquel il reprend la fameuse définition attribuée à
Benjamin Franklin : "Trois personnes peuvent garder un secret si
deux d’entre elles sont mortes" !
Dans la nouvelle « Shojan
survolant les rizières » l’auteur nous évoque le racisme
existant dans le passé, chez l’homme alors que les aliens
s’apprêtent à éradiquer ce que l’homme a bâti, pour prendre
sa place. Les hommes seront-ils décimés ? Les Aliens
prendront-ils possession de la Terre ? Vaste question !
N’est-ce pas un retournement de situation par rapport aux actes de
destruction commis par l’homme sur les animaux ? Pourquoi ne
pas cohabiter ?
Tous ces thèmes, qui semblent chers à
l’auteur, ont trouvé leur expression dans ces récits
fantastiques, faciles à lire et activant notre imagination. L'écriture fluide et la diversité des nouvelles font de l'ouvrage un régal pour le lecteur qui souhaite s'évader de son quotidien.
Ces nouvelles m’ont non
seulement captivé mais m’ont donné l’envie de découvrir les
livres de Philip K. Dick : n’est-ce- pas plus bel hommage rendu à
un auteur ?
Je ne peux que vous encourager à
vous plonger à votre tour dans ces nouvelles.
Dame Pétronille
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