mercredi 16 novembre 2016

Les Animaux Fantastiques


New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d'être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj’ (version américaine du "Moldu") déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et demeure introuvable. 
Ignorant tout de ce conflit qui couve, Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d'un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques dont certaines sont dissimulées dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir – en apparence – banale. Mais quand Jacob Kowalski, Non-Maj’ qui ne se doute de rien, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente. Il s'agit d'une violation manifeste du Code International du Secret Magique dont se saisit l'ancienne Auror Tina Goldstein pour récupérer son poste d'enquêtrice. Et la situation s'aggrave encore lorsque Percival Graves, énigmatique directeur de la Sécurité du MACUSA (Congrès Magique des États-Unis d'Amérique), se met à soupçonner Norbert… et Tina. 
Norbert, Tina et sa sœur Queenie, accompagnés de leur nouvel ami Non-Maj’ Jacob, unissent leurs forces pour retrouver les créatures disséminées dans la nature avant qu'il ne leur arrive malheur.
Mais nos quatre héros involontaires, dorénavant considérés comme fugitifs, doivent surmonter des obstacles bien plus importants qu’ils n’ont jamais imaginés. Car ils s'apprêtent à affronter des forces des ténèbres qui risquent bien de déclencher une guerre entre les Non-Maj’ et le monde des sorciers.

J'étais, hier soir, à l'avant-première des Animaux Fantastiques au Cap'Cinéma de Carcassonne. J'en profite pour remercier Jessica Siguier, directrice du cinéma, qui m'a permis d'assister à la projection.
Il me faut maintenant me munir de ma plus belle plume (à papote évidement !) afin de vous livrer une chronique rapportant le plus fidèlement possible la fantastique aventure qu'il a été donné de vivre au public !
Ce dernier était composé en grande partie de trentenaires, de moldus qui, comme moi, ont grandi avec Harry Potter. Nous avions, avec nostalgie, tourné la dernière page des aventures de ce jeune sorcier et repris le cours de nos vies de Non-Maj'.
C'était sans compter sur l'imagination débordante de J.K Rowling ! Réalisé par David Yates voici donc sur nos écrans "Les Animaux Fantastiques".

Nous sommes plongés au coeur de New York dans une période de l'histoire nommée les Roaring Twenties. Norbert Dragonneau débarque avec pour seule compagne sa valise en cuir... et quelques compagnons tous plus surprenants les uns que les autres.
Il ne tardera pas à rencontrer un moldu pour lequel il se prend d'amitié et deux "soeurs-cières" attachantes qui deviendront ses plus fidèles alliées.

Le casting est un régal ! Eddie Redmayne y campe un Norbert, qui cache sous ses allures de grand timide, un homme passionné par la protection des animaux fantastiques. Maladroit, les yeux perdus dans le vide, il ne tarde pas à nous charmer. Dan Fogler incarnant Jacob Kowalski, donne à son personnage une touche humoristique et naïve ce qui fait de lui une des figures attachantes du film. Katherine Watherson et A Fine Frenzy sont parfaites dans le rôle de deux soeurs que tout oppose : l'une est aussi brune que l'autre est blonde, une terre-à-terre l'autre rêveuse et amoureuse éperdue... elles se complètent à merveille donnant parfois l'impression d'un seul et même être à la double personnalité.
On croise aussi Collin Farell, John Voight, Ron Perlman... et un invité surprise qui s'offre un cameo à la fin du film.

La projection a eu lieu en 3D et je ne peux que vous recommander de visionner le film munis de vos lunettes (en cas de soucis n'oubliez pas la formule magique Occulus Reparo !). D'un bout à l'autre l'immersion fonctionne à merveille. On prend plaisir à se promener auprès des créatures fantastiques que nous présente Norbert, à découvrir leurs lieux de vie, à survoler les grattes-ciel en construction, à plonger dans les sous-sols de New-York...
L'esthétique des animaux, des décors et des costumes est irréprochable. On ne peut que souligner le talent des différents corps de métier qui ont oeuvré pour que l'univers de J.K Rowling prenne vie. Nul doute qu'une génération de magizoologues va voir le jour ces prochaines années !

Alors oui on ne manque pas de constater que tout cela est très manichéen : il y a, comme dans la saga d'Harry Potter, des bons sorciers et de sacrés mages bons pour le bûcher. Et ça tombe bien puisque, dans les Animaux Fantastiques, Melle Bellebosse et ses enfants Modestie, Croyance et Chasteté (tout un programme de bonté qu'on se le dise !) ont ouvert une chasse aux sorcières en créant un groupe de fanatiques nommé les Fidèles de Salem. Cette "charmante" mère de famille n'est pas sans rappeller la mère de Carrie (Stephen King) : elle déteste ses enfants, les remercie à coups de ceinturons et les envoie dans les rues distribuer ses tracts de propagande anti-sorciers.
Pour autant le film est, à mon sens un véritable chef-d'oeuvre. Esthétique, poétique, émouvant, drôle... le tout savamment dosé pour ne jamais lasser le spectateur. Deux heures durant on oublie où l'on est pour profiter d'un voyage qui s'annonce dépaysant. Quatre autres films sont à venir et je les attends avec impatience... Comme on dit c'est reparti pour un tour (de magie !!!).

Je terminerai ma chronique en laissant la parole à Gabriel, croisé lors de l'avant-première : "J'ai trouvé le film Les Animaux Fantastiques très réussi, l'histoire est simple mais efficace. Il réussit à faire rire quand il faut, les personnages sont attachants. Ce film réussit à mélanger l'univers d'Harry Potter à l'ambiance de l'époque où il se déroule. Il arrive à se détacher des films Harry Potter tout en faisant des clins d’œil réussis et discrets."

Bien à vous lecteurs-trices moldus et sorciers-ères,

Magiquement vôtre,
Lady Fae


2 commentaires:

  1. Je suis une grande fan d'HP depuis très longtemps et j'ai eu très peur de ne pas retrouver l'univers HP et qu'il y est un contraste avec ce que je connais...Et pas du tout,c'est exactement ce que j'aime. Dans ce premier film je retrouve presque des éléments du premier HP, le merveilleux, le fantastique avec des personnages assez géniaux, que ce soit la troupe principale qui nous donne le sourire du début à la fin, ou les personnnages qui apporte le côté plus sombre avec Creedance et Grindelwald /Percival...Ce film est une introduction presque parfaite de la saga à venir qui j'espère évoluera d'une bonne façon, et en tant que fan il y a beaucoup de choses qu'on attend, l'histoire avec Grindelwald, revoir Norbert, j'espère aussi que le personnage de Creedance fera parti de cette histoire, je le trouve très intéréssant. Cette saga à venir me ravie plus que tout.

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    1. Une scène coupée n'apparaissant pas dans les Animaux Fantastiques laisse à penser que Croyance/Creedance n'est en effet pas mort ! Voici de quoi satisfaire votre curiosité Nessie : https://www.potterveille.com/2016/11/20/une-sc%C3%A8ne-coup%C3%A9e-des-animaux-fantastiques-donne-des-indices-sur-la-suite-spoilers/

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